Découvrez 20 artistes de la nouvelle génération de la création contemporaine lors de la journée Regards du Louvre
En ouverture de l’année de son deux-cent trentième anniversaire, le musée du Louvre invite vingt figures de la création contemporaine, âgées de moins de quarante ans, liées à Paris. Elles proposeront leurs « Regards du Louvre », dans un projet plastique associant le Louvre à son partenaire du Louvre-Lens.
Prenant la forme de vingt vidéos, chacune d’environ trois minutes trente, ce programme sera présenté lors d’une projection en avant-première à l’auditorium Michel Laclotte le 26 janvier 2023, puis au rythme d’une vidéo par semaine, sur le compte Instagram du Louvre.
À l’invitation du musée du Louvre, vingt figures de la création contemporaine, sans distinction de médium, proposeront leur propre perspective sur le musée. Issues de la peinture, de la poésie, de la littérature, de la mode, de la musique expérimentale, du cinéma, de l’installation, de la vidéo, elles ont toutes en commun un rapport personnel, profond, au Louvre, à ses collections, ses publics et ses vies.
Pour cet événement inédit, « Regards du Louvre » rassemblera Ivan Argote, Hicham Berrada, Anton Bialas et Kamilya Kuspanova, Mykki Blanco et Dachi-Giorgi Garuchava, Bianca Bondi, Guillaume Bresson, Jacob Bromberg, Théo Casciani, Pan Daijing, David Douard, Eliza Douglas, Jennifer Douzenel, Mimosa Echard, Miles Greenberg, Rafik Greiss, Marie Jacotey, Christelle Oyiri, Ariana Papademetropoulos, Edgar Sarin et Marine Serre.
Suivant les mots de Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre :
« Les regards de ces vingt artistes témoignent de nouvelles façons de percevoir nos collections, à la fois très intimes et universelles. Avec eux, non seulement nous découvrons des manières de voir le Louvre, mais aussi de nouvelles façons, contemporaines, de créer avec le Louvre. Le musée est donc, ainsi, le lieu contemporain de l’art. »
Ces figures de « Regards du Louvre » ont en commun d’être déjà célébrées dans leur création ; quelles que soient leurs origines et leurs pratiques, elles ont toutes déjà marqué leur médium et se sont affirmées comme des contributions importantes à la création en France et internationalement. Elles participent pleinement de l’énergie créative qui se fait jour – et, toutes, ont le musée pour muse.
Prenant la forme de vingt vidéos, chacune d’environ trois minutes trente, ce projet d’un nouveau genre permet à chaque artiste de concevoir son propre regard du Louvre. On y voyage des escaliers à la cour Khorsabad, des salles de peintures flamandes aux sols de marbre, de la salle des Caryatides aux salles de sculpture française médiévale : c’est l’intégralité du musée qui a été offerte aux artistes afin qu’ils puissent proposer leur regard, leur création.
Travaillant avec des équipes de tournage ou avec leur téléphone, de nuit ou à musée ouvert, avec des ressources numériques ou dans l’intimité du rapport aux œuvres, les artistes nous offrent un portrait polyphonique du Louvre, au moment où la vie, ses publics, l’habitent de nouveau.
La vidéo est le médium d’appréhension du musée : chaque visiteur peut, avec son téléphone, filmer, photographier. C’est le médium du public et de certains des plus grands cinéastes qui l’ont utilisé avant de montrer leur regard du Louvre.
Reprenant cette histoire, le musée présentera les vingt vidéos lors d’une projection publique le 26 janvier, dans le cadre des Journées Internationales du Film d’Art (invitée d’honneur : Dominique Gonzalez-Foerster). Cette projection aux bords de la Seine sera associée à la projection du même projet au musée du Louvre-Lens, marquant une nouvelle collaboration.
Découvrez aussi Les Journées Internationales du Film sur l’Art : de retour ce mois-ci au Louvre !
[Source : communiqué de presse]
© Un cri traverse la salle des Caryatides – Théo Casciani
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